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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 22:29
Sommes-nous tous dépendants?

C’est certainement l’état le plus insidieux (dont nous ne mesurons pas l’impact), de l’être humain.

La dépendance est une relation de subordination, le fait d’être sous l’autorité ou sous l’influence de quelqu’un, quelque chose, qui nous empêche d’être autonome.

Notre développement personnel passe inévitablement par cette relation d’interdépendance. Dès la naissance, nous sommes dépendants de notre mère, puisque incapables de nous gérer, de nous alimenter, de marcher, de parler…Ce qui crée forcément une relation de dépendance, donc nécessaire pour pouvoir survivre. C’est le premier devoir des parents d’apprendre à l’enfant à devenir autonome. Les parents ont du mal à lâcher prise et à laisser à l’enfant l’autonomie essentielle à sa construction personnelle. Pourtant, cette phase est primordiale, pour que l’enfant devienne adulte. Les parents ont souvent peur pour leur(s) enfant(s), peur qu’il leur arrive quelque chose, peur qu’il ne s’en sorte pas tout seul, que l’enfant se sente perdu, voire abandonné, si le parent le laisse faire, peur de ne pas être à la hauteur de ses responsabilités…entre sentiment d’insécurité, de culpabilité, d’amour protecteur, pas facile de se détacher de son enfant. Oui, l’adulte doit montrer l’exemple, mais aussi accepter que l’enfant puisse se tromper, tomber, souffrir, et ce n’est pas rendre service à l’enfant que de vouloir assumer tout ce qu’il vit et devrait faire par lui-même. Pas simple non plus pour le parent de savoir à quel moment l’enfant peut se responsabiliser, et cela dépend également du tempérament de l’enfant. Mais une chose est sure, il est obligatoire de trouver ce moment et de considérer l’enfant comme un être responsable et pouvant se gérer tout seul. Autrement, il cherchera une dépendance, qu’elle soit psychologique, affective, fonctionnelle, matérielle, psychologique...

Ce qu’il faut essayer de comprendre, c’est pourquoi nous sommes dépendants.

Etre dépendant d’une relation, d’un sentiment, d’une personne, d’une drogue, d’une routine, d’une situation, avoir une addiction, a une cause, un effet, des répercutions. Peut-être que la dépendance a un côté réconfortant et rassurant, qu’elle permet de ne pas assumer, de ne pas affronter, de fuir, de ne pas se responsabiliser. C’est une faiblesse en fait. Nous dépendons de quelqu’un ou quelque chose parce que nous n’arrivons pas à trouver la force de faire autrement, ou de renoncer, ou s’imaginer vivre sans.

Dépendance et plaisir

La dépendance est insidieuse pour cela, c’est qu’elle peut procurer un plaisir, une satisfaction, un soulagement, parfois une ivresse, un bien-être, un réconfort qui peut nous plaire et nous satisfaire. Nous détenons dans notre cerveau un circuit multifonctionnel pour le désir. Une seule chose nous détermine à souhaiter quelque chose et nous diriger vers la cible de nos désirs quels qu’ils soient : le plaisir.

La dépendance nous lie à l’élément addictif et nous emprisonne dans une bulle où n’existe que soi et l’élément addictif, alors cela défini l’isolement. C’est justement ce plaisir et se désir que procure l’élément addictif qui nous rend dépendant. Le cerveau assimile l’élément addictif au plaisir. Chez les humains, les sensations agréables apparaissent dans deux situations : quand on veut quelque chose ou quand on reçoit quelque chose qu’on aime. Ces deux vécus, la volonté et le désir ou l’anticipation et le plaisir sont déclenchées de façon différente dans le cerveau. Lorsque nous nous réjouissons de façon anticipée de quelque chose, le cerveau sécrète de la dopamine. A contrario, lorsque nous savourons quelque chose les neurotransmetteurs sont les opioïdes.

L’addiction n’arrive pas par hasard, certaines personnes seront plus facilement dépendantes, ceux qui sont faibles psychologiquement, qui ont besoin d’une addiction pour se sentir normal, pour oublier ou dépasser une angoisse, un stress. L’élément addictif amène le plaisir et donc d’une certaine façon s’opposer à ce plaisir provoque la frustration. Ne pas savoir gérer la frustration ou la refuser, amène potentiellement à devenir dépendant de quelque chose ou quelqu’un. Tout est lié finalement, quand les parents accèdent aux désirs de leur enfant, alors ils ne leur apprennent pas la frustration.

La dépendance peut s’accentuer, et devenir critique, perverse et se transformer en maladie neurologique. Le plaisir de bien manger peut se transformer en boulimie, le plaisir de pratiquer un sport en obsession, le plaisir de gagner dans la passion du jeu. Tous les comportements obsessifs apparaissent de manière semblable.

Indépendance et dépendance ?

Nous pouvons tous potentiellement être dépendant de quelqu’un ou quelque chose, et en vérité nous le sommes tous. Que ce soit d’un produit, d’une situation, d’un travail, d’un sentiment…mais toutes les dépendances n’amènent pas du plaisir, certaines amènent insécurité, stress, inconfort, mal être. Ca peut être le cas d’une dépendance psychologique, matérielle, affective, et cette dépendance nous empêche de vivre, nous perdons toute autonomie, toute indépendance et l’objet, la cause ou la personne responsable de notre dépendance tient une place centrale dans notre vie. Nous ne nous en rendons pas forcément compte, ou n’identifions pas cela comme une dépendance, c’est très pervers. Engendrant à la fois un attachement à cette dépendance et une profonde angoisse à l’idée de perdre cet attachement. Se sentir comme piégé de quelqu’un ou quelque chose est inconfortable voire préoccupant. Comme si notre vie en dépendait, mais ce n’est pas notre vie qui en dépend, c’est nous. De quoi sommes-nous dépendant finalement ? Dépendants et prisonniers de notre peur de ne pouvoir vivre sans.

A suivre....

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 12:29
Le baiser

"Sais-tu d'où vient notre vraie puissance? Du baiser, du seul baiser! Quand nous savons tendre et abandonner nos lèvres, nous pouvons devenir des reines. Le baiser n'est qu'une préface, pourtant. Mais une préface charmante, plus délicieuse que l'œuvre elle-même, une préface qu'on relit sans cesse, tandis qu'on ne peut pas toujours... relire le livre. Oui, la rencontre des bouches est la plus parfaite, la plus divine sensation qui soit donnée aux humains, la dernière, la suprême limite du bonheur. C'est dans le baiser, dans le seul baiser qu'on croit parfois sentir cette impossible union des âmes que nous poursuivons, cette confusion des cœurs défaillants. (...). Une seule caresse donne cette sensation profonde, immatérielle des deux êtres ne faisant plus qu'un, c'est le baiser. Tout le délire violent de la complète possession ne vaut cette frémissante approche des bouches, ce premier contact humide et frais, puis cette attache immobile, éperdue et longue, si longue! de l'un à l'autre." Maupassant, Contes et nouvelles

Tendre effleurement par les lèvres, délicat, il se pose voluptueusement, sur le creux d’une joue, sur une bouche, sur un front ou une main. Pratiqué et perçu différemment selon les pays, il n’en reste pas moins synonyme d’affection, même si dans certains pays tels la Chine, l’Inde ou le Japon, il peut être considéré comme déplacé, voire tabou ou interdit.

Il peut être sucré, salé, volé, ardent, soufflé, ou encore inuit (nez contre nez), papillon (tel un battement de cils), à la russe (fraternel sur la bouche), balinais (visage contre visage)…il se détourne et se donne d’une multitude de façon.

Mais le vrai baiser est celui que l’on aime faire à l’être qui aime le recevoir.

Le « French Kiss » ou baiser amoureux, celui que l’on écrit avec un cœur sur le « i », celui qui a une connotation érotique car pratiqué avec la langue.

Rempli d’émotions, il révèle l’ivresse d’un instant, recèle des secrets inavoués, inavouables, retranscrit par son élan la force du sentiment qu’il contient.

Amoureux, sensuel, rien n’est plus enivrant qu’un baiser, on se le dit du bout des lèvres, non on se le fait, on le désire, on l'attend parfois même s'il ne vient pas, mais dans tous les cas il suscite beaucoup d'émotions.

Voici 4 bonnes raisons de le pratiquer (source Top santé)

Le baiser est bon pour la ligne

Un gros bisou fait la chasse aux calories. En s'embrassant, on perd 2 à 3 calories par minute, selon différentes études. Un langoureux bisou d'une minute nous ferait même dépenser autant de calories que de courir un 500 m, surenchérit Alain Gaudey dans son livre "1001 petites choses que vous ignoriez sur la sexualité" (Larousse). A ce rythme là, on élimine l'équivalent d'une barre chocolatée à la fin de la journée. Une bonne raison de se mettre au régime"baisers".

Le baiser rajeunit le visage

Mieux que le lifting du visage, le baiser ! Les chercheurs ont constaté qu'une session de bécotage permettait de muscler sa bouche et de garder ses joues bien fermes. Lorsqu'on embrasse quelqu'un on active 12 muscles des lèvres et 19 de la langue. De quoi devenir un "bisou-addict".

Le baiser lutte contre le stress

Le baiser est un moyen simple et agréable de se relaxer. Plusieurs études ont montré l'impact du baiser sur la libération d'ocytocine, une hormone qui fait baisser la tension artérielle et ralentit le rythme cardiaque. Un bécot jouerait aussi sur la sécrétion d'endorphine, l'hormone du bien-être. Dans les situations de stress au boulot, il ne nous reste plus qu'à couvrir de bisous notre collègue. Imparable pour détendre l'atmosphère…

Le baiser nous rend plus amoureux

Les ocytocynes que l'on libère lors d'un baiser nous rapprochent du partenaire que l'on embrasse. Cette hormone "du lien social" non seulement réduit le stress mais surtout crée un attachement. Preuve que pour un amour durable, on ne doit surtout pas négliger la bouche de notre compagnon !

Embrasser sur la bouche serait également un moyen de savoir si on est génétiquement compatible avec son partenaire, selon des chercheurs. Et si un premier baiser pouvait tout changer ?

« Le seul vrai langage au monde est un baiser. » Alfred de Musset

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 00:01
C'est quoi l'amour?

L'amour, si simple à ressentir, si compliqué à définir, principe, communion, attirance, vénération, fascination, trouble, émotion intense, émoi, coup de coeur, sentiment, il est à la fois corporel et spirituel, pur et ambigu, généreux et égoïste, universel et individuel, éphémère et éternel. Une seule chose est sure, l'amour nous anime tous.

Incontrôlable, inattendu, imprévisible, personne ne peut savoir quand, ni où, ni comment il arrive, ni pourquoi il repart, il se vit tout simplement.

Nous pensons certainement à tord que l’amour est un échange, Il y a dans l’amour le don de soi, nous donnons à l’autre ce que nous ressentons, une ferveur, une chaleur intérieure, que nous avons envie de prodiguer, d’exalter, de transcender, surtout de partager et de communier…donc nous attendons une réciprocité sentimentale, cela est vrai pour une majorité de personne.

Pourquoi nous attendons tant de l’autre ? La souffrance amoureuse découle t-elle de cette attente?

Parce que donner sans retour ne fait peut-être pas parti de notre perception des choses. Pourtant, c’est bien cela le vrai amour, donner le sentiment le plus noble que nous avons en nous à l’autre, aux autres, sans espérer un retour sur investissement ! Considérer l’amour comme un investissement (personnel et non financier, évidemment), c’est penser qu’il n’est plus un sentiment mais bien une chose que nous nous approprions, convoitons chez l’autre comme une quête inassouvie, avec laquelle nous vivons intensément ou nous souffrons par manque, que nous recherchons ou condamnons selon de nos expériences heureuses ou malheureuses. Or, l’amour n’est rien de tout ça ! L’amour est pur, il nous anime, mais par amour-propre, par égoïsme sentimental, par nécessité de satisfaire nos désirs et envies, nous détournons de son sens premier. Si nous souffrons par amour, c’est bien que l’amour que nous éprouvons n’est soit pas partagé, soit frustré, soit non conforme à nos attentes. Alors l’amour, si beau, se transforme et engendre des sentiments douloureux, tels l’amertume, la rancœur, la tristesse…

Si nous percevions l’amour comme un simple sourire, un regard tendre à l’égard de l’autre, un élan naturel, une musique intérieure diffusée en continu, alors, il est fort probable que nous serions dépourvus de sensations désagréables et viles.

L’amour est un souffle de vie, mais il n’existe que et par une relation d’interdépendance (c’est à dire dépendance réciproque) avec une autre personne. Si nous n’avons personne à aimer, alors subsisterait-il une raison d’aimer ? Peut-on aimer en étant isolé du monde ? Non pas, parce que l’amour est un partage, mais bel et bien parce que l’amour est un don. Donner quelque chose suppose qu’il y ait quelqu’un qui accueille ce que nous avons à donner.

Quand nous pensons que l’amour doit être partagé, échangé et réciproque pour nous rendre heureux, certes ! Pourtant ce que nous voulons finalement n’est autre qu’une liaison, un lien, une synergie, une relation amoureuse entre deux êtres. Et ô miracle, l’amour est beau, ressenti, assouvi, puissant et partagé, un pur bonheur que nous appelons Amour aussi, amour + amour = Amour. Cependant pour vivre le grand Amour, il faut savoir aimer.

Aimez beaucoup, aimez sans compter, aimez sans rien attendre, aimez sans cesse, aimez de bon cœur, aimez tout simplement, aimez vous, aimez ce que vous êtes, aimez sans vous poser de questions, sans penser que l’amour fait souffrir. Ce n’est pas l’amour qui fait souffrir mais bien le manque d’amour.

Le plus bel amour est celui qui se voit, vous illumine, sans que vous soyez amoureux, juste parce que ce sentiment est en vous.

L'amour est une douce faiblesse du coeur qui donne de la force à notre esprit et un sens à notre vie.

« C'est dans les riens, dans les mots, dans les regards que l'amour se décèle. Les plus fortes preuves de l'amour sont une foule de choses imperceptibles pour tout autre que l'être aimé. » V. Hugo

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 00:37

conscienceEst-ce la conscience qui détermine l’être ? Ou la vie de l’être qui est déterminée par sa conscience ? Ou la conscience de l’être qui détermine sa vie ?

 

La conscience est ce que nous avons au plus profond de notre être, qui guide nos pensées, nos actes et nos états. Elle nous permet d’être ce que nous sommes et de vivre ce que nous sommes. Elle détermine nos sentiments, nos valeurs morales, notre façon d’appréhender, de comprendre ce que nous vivons et surtout les actes que nous mettons en face de cette conscience. Issue de notre psychisme, elle est la connaissance pure et simple de ce qui est en nous.

Notre conscience, est notre être, elle est partie intégrante de ce qui nous caractérise, et oui elle va déterminer notre vie puisqu’elle conditionne  ce que nous vivons, oui elle est déterminée par notre vie puisque elle est le reflet de nos perceptions, compréhensions et de notre vécu.

 

Conscience morale et libre-arbitre

 

Existe t-il une bonne et mauvaise conscience ? Nous avons conscience de ce que nous faisons, des actes, des pensées, des attitudes, des paroles…et notre conscience nous permet d’évaluer s’il s’agit de quelque chose de bien ou de mal. Cette notion du bien et du mal revient souvent dans notre conscience, seulement l’interprétation de ce que nous considérons comme bien ou mal peut être très nuancée, selon notre vécu, notre environnement, notre situation et notre façon d’être. Cependant, nous ne devons pas relativiser ou minimiser nos actes. Est-ce cela aussi prendre conscience ?

Le libre-arbitre, ou la notion de bien et mal pourrait avoir évolué, s’agirait-il peut-être à l’origine d’un instinct de survie, le bien étant lié à la vie et le mal à la mort.


Notre moralité n’est évaluable que par rapport à nos actes, celle de nos pensées reste secrète aux yeux des autres, voire inavouable pour certains. La repentance concerne nos actes, c’est à dire que nous avons pris conscience de la portée immorale de ce que nous avons fait, donc nous le regrettons. Trop tard, mais « faute avouée à moitié pardonnée » dit-on pour se faire pardonner nos erreurs. La conscience doit aussi nous servir à ne pas agir de façon immorale. La conscience a certainement plusieurs niveaux, puisqu’elle est capable de moralité une fois la faute commise, elle est aussi capable d’anticiper les conséquences immorales d’une action future et de nous permettre d’agir dans le bien-fondé...normalement. Souvent, notre conscience prend conscience des choses après les actes, et non avant. Ainsi, notre conscience peut émettre des hypothèses mais elle ne guide pas systématiquement nos actes?

 

Conscience et pulsions

 

Si nous avons conscience que ce que nous faisons n’est pas bien, pourquoi le faisons-nous ? Existe t-il de faibles consciences qui n’ont pas conscience de ce qu’elles font? Sont-ce juste nos pulsions qui prônent sur notre état de conscience. ? En psychanalyse, la pulsion est une force biopsychique inconsciente créant dans l'organisme un état de tension propre à orienter sa vie fantasmatique et sa vie de relation vers des objets et suscitant des besoins dont la satisfaction est nécessaire pour que la tension tombe (d'apr. Bastin 1970). Peut-on opposer conscience et pulsion ? Si la réponse est oui, alors cela signifie que la conscience ne peut être que raisonnée, à l’inverse de la pulsion qui elle ne l’est pas. Or, la conscience n’est pas nécessairement rationnelle, mais elle nous permet de raisonner. Raisonner nos pulsions, frustrer nos élans…est-ce le rôle de notre conscience ?


Notre conscience est très équivoque en fait, elle est à la fois morale et laxiste, analytique et synthétique, empirique et théorique ? La conscience serait-elle une forme d’intelligence, avec des degrés de raisonnements, des degrés d’analyses et de compréhensions guidant l’agir et le non-agir?

Si la conscience est une forme d’intelligence, elle peut se baser sur l’ensemble des éléments qu’elle perçoit, comprend et suppose.

La conscience est en perpétuelle évolution. Elle n’est pas sans nuance, puisqu’elle évolue et est complexe et multiple.

 

Où se situe et d’où vient la conscience ?

 

Les scientifiques eux-mêmes sont partagés. Et nous n’en savons rien finalement. Cela reviendrait à nous demander d’où nous vient l’intelligence.

 

« Les psychologues ont tendance à étudier le fonctionnement du cerveau chez l'individu, en oubliant que celui-ci est le produit d'une évolution génétique et phénotypique qui se produit au sein du groupe. Il faut rappeler que les représentations neuronales se construisent pour l'essentiel lors des interactions en miroir des individus entre eux.

C'est ce qu'il a nommé le Darwinisme neural (neural Darwinism) dès 1987. Celui-ci, dans la ligne du darwinisme génétique, lui a permis de montrer comment, au sein des 100 milliards de neurones du cerveau humain, des neurones ou groupes de neurones entrent en compétition pour traiter les informations reçues dès le stade embryonnaire par le corps situé. Cette compétition a favorisé (ou a résulté de) la mise en place de réseaux de neurones associatifs, au sein du cortex ou d'aires particulières du cerveau, permettant ce que Edelman a nommé la réentrance. » (source automatesintelligents)

 

Certains considèrent que la conscience, est l’ensemble de nos pensées, sentiments, émotions, connaissances, déductions, issus de notre génétique, de notre évolution anthropologique, de notre expérience, de notre vie sociétale et collective, de notre adaptation à notre environnement, alors elle existe dans notre corps, quelque part.

 

Se situe t-elle ailleurs? A l’extérieur de nous, comme les spiritualistes ou certains philosophes peuvent le penser, dans quelque chose de plus cosmique puisqu’ils l’apparentent à l’âme.

 

Difficile d’analyser ce qui est non substantiel ou non matérialisable (pas identifié comme tel mais pas improbable non plus), de nous voir tels que nous sommes de l’intérieur, avec un regard extérieur, c’est un peu la métaphore qu’utilisaient les rationalistes dès le XIXe siècle «Nul ne peut de sa fenêtre se regarder passer dans la rue».

 

Admettons que la conscience existe réellement en nous, ne soit pas cosmique, elle est un ensemble d’éléments présents dans notre cerveau, nos cellules, notre corps…Si la conscience englobe : nos instincts, nos émotions, intuitions, capacités à comprendre, raisonner, agir…alors est-elle une synergie, une interaction, une connexion, un courant, une matière subtile comme aimait le dire Descartes , une énergie, une création de notre inconscient, qui nous anime, nous permet d’être ce que nous sommes, de développer notre psychisme? Si elle, n’était que la synthèse des éléments, des expériences analysées et traitées par le cerveau ?

 

Notre conscience n’en reste pas moins une magnifique alchimie. Une lumière intérieure qui illumine et irradie ceux qui nous entourent. Peu importe ce qu’elle est et d’où elle vient, sachons juste ce qu’elle représente et implique.

 

« Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être ; c’est inversement leur être social qui détermine leur conscience. » K. Marx

 

« La conscience n'est jamais assurée de surmonter l'ambiguïté et l'incertitude. » E. Morin

 

"Le sentiment est la perception du corps réel modifié par l'émotion". Spinoza

 

 

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 23:23

« Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. » Bouddha. impermanence

 

Qu’est-ce que le changement ?

 

Modification d’un état, ou d’une situation, rendre nouveau (passer de quelque chose d’ancien à quelque chose de nouveau), transformation, être différent…autant de termes qui définissent finalement une action. Le changement est une action, puisque nous passons à autre chose.

Ce que je retiens à travers ces mots, c’est l’action d’aller vers quelque chose de nouveau. Or, le renouveau est souvent salvateur, tout dépend comment nous l’appréhendons, l’acceptons et de ce que nous en faisons?

 

Il y a un principe Bouddhiste appelé « Impermanence », qui considère que tout est en perpétuel mouvement,   que s’il y a un début, inéluctablement il y a une fin. Ce principe n’a rien d’incompréhensible, il nous montre ô combien toutes choses qui nous entourent, êtres, végétaux, minéraux… changent en permanence. Certains s’érodent, d’autres meurent, ou s’usent, s’altèrent, naissent et renaissent, se transforment…Et donc que rien n’est figé.

"Grâce à l'impermanence, tout est possible. La vie elle-même est possible. Si un grain de blé n'était pas impermanent, il ne pourrait se transformer en tige de blé. Et si la tige de blé n'était pas impermanente, elle ne pourrait jamais produire l'épi de blé que nous mangeons."

 

Tout a un sens, tout est lié et relié, nous ne pouvons nous y soumettre. Alors, pourquoi vouloir éviter le changement, en avoir peur, alors que seconde après seconde notre état, nos cellules, notre organisme, le temps, les saisons, les animaux…évoluent?

Prendre conscience des choses et accepter un changement ne sont pas si faciles. Tout dépendra du niveau d’attachement à cette chose. Prenons une fleur, si jolie soit-elle, elle nous ravie quand elle délivre ses senteurs, nous émerveille quand elle est ouverte, mais ensuite elle fane, cela ne nous affecte pas pour autant. Les émotions que nous ressentons, font la différence. Même si nous n’ignorons pas que les êtres, les situations, ne sont pas éternels, nous avons du mal à faire sans, à ne plus vivre avec. Affronter cette réalité est ce qu’il y a de plus douloureux. Les peurs sous-jacentes aux changements, telles la souffrance, la solitude, le manque, la peine, l’impuissance ou autres sentiments difficiles à accepter sont finalement celles qui nous empêchent de nous faire accepter le changement.

Assimiler le changement en tant que partie intégrante de notre vie, de la vie en général, est une clé pour ne plus en avoir peur ? Peut-être. Cela ne veut pas dire ne pas s’attacher, ne pas ressentir d’émotions, ne pas s’investir…au contraire, comme les choses sont fragiles ou passagères, nous devons profiter un maximum de ce qu’elles nous offrent ici et maintenant.

Juste prendre conscience du côté éphémère de ce que nous vivons, et quand ce que nous vivons si agréable qu’il puisse être, se termine, alors nous devons l’accepter.

 

Changement voulu ou imposé, comment réagir ?

 

Le changement va nous permettre soit de nous libérer d’une situation qui ne nous satisfait pas, soit de nous empêcher de souffrir.

Dans le premier cas, nous sommes les acteurs et les initiateurs du changement, dans le deuxième cas c’est le changement lui-même qui sera le propulseur et le moteur de notre façon de considérer notre situation. Dans la notion de changement, il y a la notion de renouveau, pour cela la fatalité n’existe pas. Si aujourd’hui nous vivons une souffrance liée à un changement tel qu’il soit, notre délivrance passera par un changement ignoré aujourd’hui mais vrai demain. La meilleure chose à se dire est que si tout change, tout est possible. « Un changement en prépare un autre » Machiavel. Il suffit d’être dans l’action, d’avoir des pensées positives et de toujours y croire.

 

« Tout est changement, non pour ne plus être mais pour devenir ce qui n'est pas encore ». Epictète.

 

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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 20:54

homosexualitéFinalement, il n’y a rien à comprendre, les préférences ne s’expliquent pas. Pourquoi aimez-vous le chocolat (cet aliment irrésistible issu de la fève de cacao, qui vous transporte, vous inspire, vous allèche, vous attire, vous donne envie, dès la première seconde où vous l’avez en bouche vous succombez… )? Par goût, la saveur suave et amère vous plait, l’odeur vous attire et vos papilles se délectent lentement de cette pâte qui fond sous votre palais transcendé…hum ! On pourrait parler pendant des heures du chocolat, mais je m’éloigne du sujet (pas tant que cela). Les attirances, les goûts, les envies, les satisfactions procurées par une chose plus qu’une autre, une personne plus qu’une autre, sont propres à chacun. Pourquoi vouloir, inlassablement, uniformiser cela ? Accepter et comprendre la différence, voilà un principe qui a toujours eu du mal à évoluer depuis la nuit des temps. L’être humain est trop ancré sur lui, sa façon de penser, sa façon de vivre, sa compréhension limitée de ce qui se passe autour de lui. Tant que les esprits seront fermés et étriqués, alors il y aura des personnes « anti-ceci », « anti-cela », contre des causes qu’ils ne comprennent pas,  simplement pour affirmer une idée qu’ils pensent être la bonne.  Les manifestations anti mariage gay, sont dépourvues de sens, militer pour ne pas faire voter une loi, laquelle permettrait l’union de personnes du même sexe, dont ils ignorent tout, dont ils ignorent qui elles sont et comment elles vivent. Quel intérêt ? Condamner le mariage homosexuel, en prétextant la violation de l’institution religieuse est une hérésie, ces personnes devraient aussi être contre le divorce, puisque non accepté par la religion. Pourquoi n’y a t-il pas de manifestations anti-divorces ?

Etre homosexuel, ou aimer une personne du même sexe n’a rien d’anormal, qu’est-ce que la normalité au final ? Faire comme tout le monde et subir les dictats que la société nous impose, que les textes religieux désuets nous dictent ? Vivre avec des carcans et être malheureux, voilà le sort de ceux qui sont différents de la majorité ? Dans quel monde on vit ?


Ni de normalité, ni de moralité, qu’un seul des manifestants contre le mariage gay soit irréprochable, digne de foi donc altruiste et sain d’esprit, se manifeste, c’est impossible, sinon il ne manifesterait pas. Que ces personnes se demandent vraiment pourquoi elles sont contre. Qu’est-ce qui dérange tant ? L’image, la non-compréhension, la non-acceptation…alors faut remettre tous vos principes en question.

L’homosexualité, n’a rien d’étrange, rien de pervers, rien de déshonorant, rien qui puisse ébranler ce que nous sommes au fond de nous. C’est simplement une attirance, une compatibilité, un ressenti plus fort, vers une personne du même sexe. L’amour n’a pas de sexe, un point c’est tout !

Est-ce que cela est normal aujourd’hui, de vivre en ayant peur du regard, du jugement des autres, comme si l’homosexualité était pire que le sida. Ce n’est pas une maladie, que les réfractaires se rassurent ce n’est pas contagieux. Pourquoi lutter contre des évidences ? Pourquoi ne pas laisser ceux qui s’aiment vivre comme bon leur semble ? Et ceux qui ne comprennent pas, n’essayent pas de comprendre, juste qu’ils laissent à chacun le libre-arbitre, la liberté de savoir ce qui est bien pour eux.

On peut ne pas tolérer par sectarisme, par étroitesse d’esprit, par conviction, mais on ne peut pas être intolérant par méconnaissance, ou par incompréhension.

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 19:50

Qui n’a jamais ressenti cette sensation d’être mal sans savoir pourquoi ?mal etre

Ce sentiment peut être passager ou nous plonger dans une dépression ( perturbation du dynamisme de la vie psychique, qui se caractérise par une diminution plus ou moins grave de l'énergie mentale, une certaine pente de l'affectivité qui est marquée par le découragement, la tristesse, l'angoisse. Source CNRTL).

Cette impression que notre vie s’écroule, que la vie et le sens de la vie nous échappent, que rien ne va, que notre vie est tristesse et malchance, que nous perdons ce que nous avons, que notre cœur se meurtrit, que nous sommes incapables de surmonter l’épreuve que nous vivons, autant de questionnements sans réponse, alourdissant notre vision des choses et notre jugement de la situation.  C’est un processus psychique difficile à contrôler puisque de l’ordre de l’émotionnel, de l’affectif et donc du ressenti.

Est-il objectif ce jugement ?

Evidemment non, la raison n’étant plus, mais il est un point de départ.

Définir le mal-être et mettre un mot dessus n’est pas toujours facile, nous ressentons des choses que nous ne pouvons déchiffrer. Souvent ce manque de clarté vient du fait que nous ne voulons pas voir. Par peurs, peurs enfouies au plus profond de notre être, nous paralysant par le simple fait d’envisager un changement. Par angoisse, par incapacité à aller à l’essentiel. Plus on se pose de questions moins on est lucides sur notre situation.  Le mal-être n’est que le reflet de ce que nous vivons, sommes et ressentons. L’instabilité, la non-maîtrise des événements, le changement, l’affliction, le manque de liberté, la peur de l’avenir, de souffrir, évadent notre esprit dans des interprétations, des faux-semblants, des scénarios catastrophes, des angoisses qui n’ont souvent pas lieu d’être.  Ne pas savoir où on va, ne pas connaître l’issue, subir un événement inattendu, l’inconnu…est oppressant, ce qui engendre le mal-être.

Le mal-être, qu’il soit symptomatique, psychique, physiologique, chronique (il peut être causé par un problème hormonal, existentiel, par une douleur affective, émotionnelle), ou autre, retranscrit nos angoisses, nos peurs, nos incertitudes. En travaillant sur nos états affectifs, pouvons-nous éviter le mal-être ? Par obligatoirement, puis le mal-être est aussi un mal nécessaire, il nous aide à identifier des sentiments, des ressentis, pour nous permettre de ne pas rester dans une situation inconfortable. Il faut que ce soit une alerte pour se dire stop je ne suis pas bien, je dois changer quelque chose. Mais quoi ? Là est toute la question ! La réponse se trouve en nous, personne ne peut savoir à la place de l’autre. Est-ce un changement dans notre vie, notre façon de penser, notre façon d’être, ou autre ? Une fois l’alerte établie, notre capacité à  être objectif, à réflechir, à agir, notre force d’esprit et moral, notre pragmatisme,  notre analyse, facilitent ou pas l’acceptation de ce que nous vivons ou voulons vivre. Ouvrir les yeux, et s’avouer les choses sont déjà un bon début. L’acceptation vient ensuite. Le mal-être doit être libéré et ne pas rester en nous, la seule manière de l’exorciser est d’agir (l’action est aussi dans la réflexion). Pour aller mieux il faut se rendre à l’évidence. Nous ne devons pas subir ce qu’il nous arrive en prétextant la fatalité ou l’impossibilité d’agir, mais trouver le courage, se dire qu’un mal peut aussi nous servir à évoluer. Ce sont autant d’expériences, de péripéties, d’épreuves que nous traversons, qui nous montrent le chemin. Aussi tristes et pénibles quelles soient, ces épreuves apprennent, à nous ensuite de choisir de vivre avec la douleur et de sombrer ou de faire de cette douleur, une force.

Combattre le mal être qui nous hante, qui nous empêche d’avancer et de vivre une vie conforme à nos aspirations, c’est avant tout prendre beaucoup de recul, trouver la force de nous remettre en question, avoir des projets, des buts, se sentir exister et se faire confiance. Evidemment, le doute existe, et il est source de conflit intérieur nous empêchant d’agir. Vais-je dans la bonne direction, fais-je le bon choix ? Comment savoir ? On ne sait qu’une fois que la décision a été prise, sauf si vous avez des dons de médiumnités. Suivre son intuition ou ce que le cœur nous dicte n’est pas infaillible, nous ne sommes certains de rien, sauf de ce que nous ne voulons plus, de ce qui nous fait souffrir ou nous a fait souffrir par le passé. Parfois nous pensons que nous serons mieux demain ou dans une autre situation, mais si nous ne sommes pas bien aujourd’hui pourquoi le serions-nous demain ? Demandons-nous si notre mal-être n’est pas conditionné par une vision négative de ce que nous vivons au moment où nous y pensons. Le changement ne résout rien. Avant de vouloir changer de vie en pensant que cela enlèvera notre mal-être, prenons-nous en main, car pour prendre des bonnes décisions, nous devons être en paix avec nous-même.

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 01:36

http://www.jaimemaplanete.name/fr/presentation.php

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La nature est capable de renaître, l’homme de se reproduire, si l’homme disparaît la nature reprendra le dessus, à l’inverse irréversiblement si la planète disparaît toutes espèces vivantes ne seront plus. Alors pourquoi nous acharnons-nous à détruire ce qui nous fait vivre ? Pourquoi refusons-nous de voir la réalité en face ?

Non pas que les problèmes de la planète ne nous concernent pas, simplement j’y vois deux facteurs : le premier est le déni individuel, le second l’incapacité ou la non-volonté des pouvoirs en place à changer les choses. Individuellement, la prise de conscience sur le sort de la planète dépasse l’entendement, et pourtant je pensais que l’homme était intelligent. Intelligent, pas assez, ou trop focalisé sur ses propres intérêts pour voir à long terme. Les incidences de nos modes de vie et l’impact des enjeux financiers dans nos sociétés modernes au détriment d’un monde plus respectueux de son environnement sont effectivement dus à notre déni de ces incidences. Que faire pour changer l’ordre des choses qui sèment le désordre environnemental et planétaire ?  

Le combat individuel ne suffit malheureusement pas, même s’il est nécessaire que chacun s’applique et s’implique à respecter l’environnement, lutter quotidiennement et collectivement est indispensable pour changer le paysage écologique. Le changement, voilà un mot qui résonne en ce moment dans l’esprit des gens et la bouche des politiciens mais qui ressemble plus à un effet d’annonce qu’à un véritable engagement à agir pour faire avancer positivement notre avenir. Changer, c’est avant tout agir pour construire l’avenir. Faut-il encore que chacun ait la volonté de changer, ait conscience que ce changement doit passer par un renouveau de nos habitudes, de notre état d’esprit, de notre façon de voir les choses, de notre mentalité…Reconsidérer nos priorités pour vivre mieux ensemble en prenant soin de ce qui nous entoure. Si je devais trouver un mot pour résumer cela, ce serait RESPECT. Le respect n’est pourtant pas un terme désuet, dénoué de sens pour qu’il soit aussi peu considéré. Entre la peur du changement, la peur de l’avenir, la peur de perdre nos acquis, il y a surtout un manque de confiance en l’homme, en une possible résurrection , ce n’est pas un changement qu’il nous faut c’est une mise à mort du monde que nous avons construit. Faut-il trop de courage pour renoncer à tous ces conforts, à nos besoins de consommations qui contribuent à polluer non seulement notre planète mais également la nature humaine. Est-ce que le monde est prêt à renoncer à s’enrichir pour préserver les richesses naturelles ? Tant que les puissants de ce monde n’auront de cesse d’amasser de l’argent, nous récolterons les débris de cette destruction massive et donc visible à l’échelle des sociétés humaines. Nombre d’alertes réelles et alarmantes sur les conséquences de l’évolution de nos modes de vie et l’impact de l’activité humaine sur notre écosystème, comme la pollution, le réchauffement de la planète, l’extinction d’espèces végétales et animales, l’épuisement des ressources naturelles entre autres, mettent en péril l’espèce humaine elle-même !

Le seul espoir est évidemment la mobilisation du plus grand nombre pour éradiquer ces nuisibles, ces nuisances étouffantes qui s’épandent et assombrissent notre horizon. Mais comme pour toutes les grandes batailles il faut un meneur, sommes-nous impuissants face à l’ampleur des travaux et des mesures à prendre ? Le sort de la planète est-il irrémédiable ? Il faut trouver un nouvel équilibre, mais quel est-il et comment le mettre en place ?

Nous connaissons très bien la conséquence de notre laxisme si nous continuons à détruire notre planète pour faire vivre l’être humain qui la peuple, ce sera le chao, ce ne sont pas les alertes et les menaces qui manquent mais peut-être le courage et une réelle détermination.

Faut-il que les catastrophes naturelles se chargent de remettre de l’ordre, avant qu’il ne soit trop tard nous pouvons agir.

Un peu de lecture pour les plus impliqués.

http://www.pratique.fr/ecologie.html

http://www.abcfeminin.com/ecologie-les-70-bons-reflexes-pour-sauver-la-planete_a250.html

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:12

le penseur de rodin

Pourquoi dirigeons-nous notre esprit sur notre propre moi ? La prise de conscience de l’individualité apparaît dès notre plus jeune âge quand nous sommes capables d’établir une relation entre nous et notre image dans le miroir. Etre une personne à part entière, un individu qui existe, éprouve des émotions, et s’attribue de l’importance. « Cogito ergo sum » (Je pense donc je suis), la conscience de notre existence et de sa valeur, de ce que nous sommes et pouvons accomplir, de notre passé et de notre futur, enferme notre esprit sur notre propre condition humaine. Penser est-il un moyen de se sentir exister ? Si je pense que je suis un individu doué de raison cela fait-il de moi un individus unique ? La pensée a depuis toujours été l’apanage de l’être évolué, une façon de se nourrir d’une considération propre, ma pensée m’est propre ainsi que mes désirs, mes raisonnements, mes questionnements, ma vie elle-même…Etre quelqu’un plutôt que personne, pourtant nous ne sommes pas plus qu’un autre être animé dont le passage sur Terre est bref. Pourquoi s’attribuer cette valeur qui nous empêche de nous ouvrir sur toutes ces vies qui nous entourent et nous permettent d’être ? Notre vie aurait-elle plus d’importance que celle d’autrui, que celle du monde animal, végétal ? Pour quelles raisons, le fait de penser nous conférerait le droit d’être au dessus, de régner en maître absolu dans ce monde où perdurent uniquement les choses qui justement ne pensent pas (tels les végétaux, les roches, les planètes…) ? Je suis, non pas parce que je pense, mais parce que je vis ! Je pense, donc je suis un être dit « évolué » qui essaye simplement de trouver un but à son existence. Si je ne pense pas donc je ne suis pas, comment pourrions-nous appréhender cette contre vérité puisque penser fait parti de nous, de nos facultés. « Penser » (signe distinctif de notre conscience, forme d’intelligence humaine capable de fonder des raisonnements, des jugements), devrait nous servir à nous améliorer, à nous faire évoluer, penser devrait être synonyme d’ouverture d’esprit, de plus en plus il se réduit comme peau de chagrin à cette pensée unique de penser à soi, de penser pour soi. Penser et Etre sont deux choses différentes, mais notre pensée induit ce que nous sommes et vice-versa. Je pense donc je considère que Je suis, une personne à part entière, un être humain doué d’intelligence capable de réfléchir à ma condition humaine, à mon existence. La conscience du moi prouve l’existence de la conscience, la conscience d’être et celle d’exister. Sans cette conscience, alors je peux vivre mais je n’existerais pas en tant qu’individu évolué, du moins je n’en prendrais pas conscience, je serais simplement un être vivant parmi tant d’autres. Inévitablement, penser prouve que nous avons conscience de l’existence c’est à dire de la vie et la mort, donc de notre individualité, de notre identité, ce qui nous rend humain. Etre « Humain » ou la conscience du moi, diktat de notre monde intérieur soucieux d’imposer sa condition individuelle au monde extérieur, au détriment du bien collectif. Nous le voyons, en période d’élections présidentielles, ce qui prévaut avant tout lorsque nous choisissons un candidat c’est l’intérêt personnel, voter pour un président dont le programme saura améliorer ou ne pas détériorer notre propre condition. Ne peut-on nous en blâmer quand on sait que chaque candidat ne cherche qu’à accéder au pouvoir en invoquant par démagogie l’intérêt collectif. La conscience œcuménique n’est pas l’union des consciences individuelles, elle n’existe pas. L’homme n’a pas cette conscience naturelle d’unité, d’universalité, de désintéressement, d’humanité, pour un monde moins égocentrique, moins égoïste, sauf quelques rares âmes charitables comme mère Teresa, ou autres prix Nobel de la paix ayant de vraies vocations humaines. L’oubli de soi est peut-être la meilleure façon de se sentir exister, exister pour les autres en pleine conscience est-ce cela être humain ?

Plus le monde avance, plus il façonne des individus qui pensent à leur bien, leurs biens personnels, parce que leur seule échappatoire n’est pas d’exister pour ce qu’ils sont mais pour ce qu’ils ont. Ne pas exister, uniquement subsister, comme si leur existence tenait en un mot : posséder. Ne pas posséder ou s’approprier, des richesses, le pouvoir, le savoir, la force… n’empêche pas de savourer l’existence elle-même.  Vivre dans la réalité du monde et en contempler les dérives. A force de satisfaire cette conscience individuelle pour se sentir exister, nous n’existons plus que pour nous-mêmes. A trop penser à notre existence personnelle nous perdons les valeurs essentielles à l’intérêt même de l’existence, vivre. En ne vivant que pour notre intérêt personnel nous devenons plus individualistes. Notre pensée est dirigée par ce que nous sommes et vivons, et nous cherchons incessamment à améliorer cette condition individuelle. Comment arrêter de penser et de focaliser cette pensée sur soi puisqu’elle fait partie inhérente de l’être?  Je me positionne dans ce monde par rapport à mon observation, ma déduction issue de ma pensée issue de ma conscience. Sans cette conscience qui érige ce que nous sommes au niveau le plus élevé des espèces vivantes, focaliserions-nous notre pensée sur notre propre moi ? Certainement que non, puisque nous n’aurions pas cette conscience du moi. Alors que l’homme préhistorique n’avait comme seul sens de l’existence de survivre (répondre aux besoins primaires : manger, se reproduire…), l’homme moderne dans les sociétés civilisées ne pense qu’à « sur-vivre » (vivre mieux, vivre plus). La conscience des hommes aurait-elle sa propre intelligence ? Celle de s’adapter au monde dans lequel nous vivons, celle de nous faire penser différemment ?

Le pouvoir de notre conscience est immense, à partir du moment où nous en avons pris conscience, la valeur de notre existence sur Terre n’a cessé de devenir inexistante aux seuls profits de se trouver des buts à cette existence.

En espérant qu’un jour, l’intelligence de notre conscience puisse nous faire prendre conscience que si l’être humain continue ainsi il construira un monde invivable.

 

"Cogito ergo sum" expression introduite par Descartes dans le Discours de la méthode en 1637.

Image : Le penseur de Rodin, sculpture en bronze présentée au public en 1904.

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 14:31

 

stressQu’est-ce que le stress ?

Le stress, n’est pas une émotion telle la peur, l’angoisse, l’anxiété…mais un syndrome, c'est-à-dire un ensemble de symptômes, souvent variés, ayant des causes, parfois imprévisibles et incontrôlables, permettant d’orienter le diagnostique.

Hans Selye (1907-1982), endocrinologue Autricho-Hongrois, est l’inventeur de la théorie du stress dont il introduit le mot en médecine et un des pionniers sur l’étude de cette notion. En 1956 il publie « Le stress de la vie » où il décrit ce syndrome comme l’ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné.

« Le changement brutal survenant dans les habitudes d'une personne, jusque-là bien équilibrée, est susceptible de déclencher un bouleversement dans sa structure psychique et même somatique. »

Le stress est donc une réponse réactionnelle et défensive de notre organisme, une sorte d’alarme face à un événement, une situation, un changement…étant perçue comme une menace, une agression, un danger, entraînant un désordre ou un déséquilibre devant être compensé par un travail d’adaptation.

Cette notion peut être considérée comme salvatrice, dès lors que nous nous sentons en danger, notre organisme tire la sonnette pour nous dire « Eh ! dis donc, tu devrais faire attention là, tu es en danger, tu te fais malmener ! il faut réagir ». Chez l’animal qui se sent en danger, deux réactions possibles : soit il fuit, soit il affronte. Chez nous, animal évolué grâce au néocortex, nous compliquons les choses, cherchons à comprendre pourquoi, analysons la situation et faisons intervenir le fameux « si ». C'est-à-dire qu’il est souvent difficile d’extérioriser notre stress, de le relativiser ou simplement de l’occulter.


Les facteurs de stress.

Dans nos sociétés modernes, les facteurs peuvent être multiples, professionnels, personnels, sociaux, culturels, émotionnels, économiques, environnementaux. Qu’il soit lié au surmenage, à l’obligation de résultats, aux rythmes effrénés imposés par la vie, la société, au bruit, à la pollution, à l’incertitude de l’avenir, à la peur de ne pas être à la hauteur…le stress est omniprésent. Les causes de stress peuvent également être inconscientes, sans causes réelles, juste parce que nous sommes incertains de l’avenir, que nos idées noires surviennent, que nous pensons trop ! Nous vivons tous dans une moindre mesure une situation stressante due au monde qui nous entoure. Signe distinctif d’un système qui est allé trop loin, trop vite sans en mesurer les conséquences. L’être humain doit constamment s’adapter au monde, aux nouveaux outils, au modernisme, à l’accélération des choses, aux autres, aux enjeux pour compenser ce qu’il ne maitrise plus, et lutter pour avancer. Ce besoin de sécurité (matérielle, personnelle ou autres) constant nous amène au stress. Seriez-vous stressé si vous n’aviez pas peur, de perdre votre emploi, d’avoir un accident, de ne pas pouvoir subsister dans ce monde matérialiste ?

Notre environnement professionnel et personnel nous en demande toujours plus, plus d’argent, plus de tâches, plus de résultats, plus de compétences, plus de travail, plus de disponibilité, mais au final moins de temps pour soi, moins de temps pour réfléchir, moins de considération, moins de récompenses,  moins de plaisir, moins d’entrain, moins d’argent pour l’essentiel. A l’ère où le temps de travail annuel a reculé de 30% en 60 ans (étude INSEE), où les nouvelles technologies nous aident à aller plus vite, à mieux communiquer, à mieux gérer notre temps, où loisirs et offres pour le bien-être abondent, où nous vivons plus longtemps, le mal-être, la morosité et le stress progressent. Quel paradoxe !

 

Les effets du stress.

De nos jours, le stress serait responsable directement et indirectement de 90% des problèmes de santé. Les effets du stress entraînent sur une période parfois très courte des symptômes multiples : physiques (douleurs variées, troubles du sommeil, de la digestion, fatigue physique…), émotionnels (anxiété, crise de larme, nervosité…), intellectuels (manque de concentration, de raisonnement, fatigue intellectuelle…), et comportementaux (agressivité, isolement, boulimie, tabagie, alcoolisme…). A long termes, le stress peut provoquer des maladies cardio-vasculaire, des dépressions, des maux de dos, des tendinites, de la tension…

 

Comment combattre le stress ?

Pour évacuer ou éliminer le stress, il existe des méthodes naturelles ou médicamenteuses. Les méthodes soignent-elles les causes ou les effets ? Là se trouve toute la problématique. Avoir recours au sport, à la méditation, à la relaxation, au yoga, à la sophrologie, aux plantes ou aux médicaments sont autant de solutions pour atténuer ou se libérer des effets du stress. Pour éliminer les causes du stress ces méthodes ne suffisent pas forcément. En effet, il nous faut aussi affronter les agents stressants, pouvant être extérieurs à soi (un patron tyrannique, un enfant difficile, un voisin bruyant, une situation économique compliquée…) ou liés à soi (manque de confiance, psychoses, maladie…). Nous ne sommes pas tous égaux face à la gestion du stress, tout dépend de notre capacité à l’identifier et le combattre, de notre tempérament, de nos ressources…

Pour éliminer les sources de stress rien ne sert d’être armé pour tuer l’agent stressant, la violence et l’agressivité n’arrangent rien même si sur le moment on peut se sentir soulagé (allez crier seul en forêt si vous voulez extérioriser votre rage). Choisir le calme et une bonne discussion pour s’expliquer avec la personne qui peut en être la cause, parfois la personne peut aussi être vous ! Sans nécessairement s’en rendre compte, nos comportements peuvent également engendrer l’animosité et attiser les conflits responsables du stress. La fatigue, la lassitude, l’incompatibilité d’humeur…nous rendent vulnérables et nous empêchent d’être objectifs face à certaines situations. L’intelligence c’est quelque fois savoir dire stop, arrêter d’envenimer une situation, passer à autre chose de plus constructif, savoir mettre un terme à une position inconfortable. Le stress au travail est grandissant, mais ce n’est pas le travail en lui-même qui vous stress mais ce qu’on s’impose et vous impose. Dire non « je ne peux pas, je ne veux pas, je ne suis pas capable… » ou simplement dire les choses peut soulager sans pour autant remettre en question les valeurs importantes. Par fierté, ressentiment, rancune, peur, nous pouvons nous entêter et rester ancré sur nos positions et donc délibérément raviver les sources de stress. Fuir ce n’est pas s’avouer vaincu, c’est avoir la présence d’esprit qu’une situation peut vous porter préjudice et savoir l’éviter. Savoir affronter en revanche est un art, faut-il encore être persuadé d’une certaine honnêteté de votre part et d’être dans vos bons droits. Aller dans le bon sens, celui du bien-être et du bien fondé, peser le pour et le contre, dialoguer, prendre du recul, rester constructif, ne pas dramatiser, réfléchir aux conséquences…autant de méthodes que vous pouvez mettre en place pour trouver des solutions aux causes du stress. Pour apprendre à se maitriser, à vivre plus serein, à relativiser…les méthodes de relaxations, d’autosuggestions, ou autres sont très efficaces pour atténuer les effets du stress mais aussi pour éviter de rentrer dans un conflit intérieur ou extérieur favorisants des causes de stress.

 

Pour gérer le stress il faut avant tout gérer ce que vous êtes, vos états psychiques et physiques, vos rapports aux êtres et aux choses afin de mieux appréhender et gérer les causes du stress.

Inspirez, respirez, détendez-vous, posez-vous, prenez-le temps, maintenant voyez dans vos états de stress une façon de vous améliorer, de vous dépassez et de changer. Ce que je vis ne doit pas me nuire mais me servir. Rien n’est jamais figé. Arrêtez de stresser, commencez à vivre.

 

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