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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 19:50

Qui n’a jamais ressenti cette sensation d’être mal sans savoir pourquoi ?mal etre

Ce sentiment peut être passager ou nous plonger dans une dépression ( perturbation du dynamisme de la vie psychique, qui se caractérise par une diminution plus ou moins grave de l'énergie mentale, une certaine pente de l'affectivité qui est marquée par le découragement, la tristesse, l'angoisse. Source CNRTL).

Cette impression que notre vie s’écroule, que la vie et le sens de la vie nous échappent, que rien ne va, que notre vie est tristesse et malchance, que nous perdons ce que nous avons, que notre cœur se meurtrit, que nous sommes incapables de surmonter l’épreuve que nous vivons, autant de questionnements sans réponse, alourdissant notre vision des choses et notre jugement de la situation.  C’est un processus psychique difficile à contrôler puisque de l’ordre de l’émotionnel, de l’affectif et donc du ressenti.

Est-il objectif ce jugement ?

Evidemment non, la raison n’étant plus, mais il est un point de départ.

Définir le mal-être et mettre un mot dessus n’est pas toujours facile, nous ressentons des choses que nous ne pouvons déchiffrer. Souvent ce manque de clarté vient du fait que nous ne voulons pas voir. Par peurs, peurs enfouies au plus profond de notre être, nous paralysant par le simple fait d’envisager un changement. Par angoisse, par incapacité à aller à l’essentiel. Plus on se pose de questions moins on est lucides sur notre situation.  Le mal-être n’est que le reflet de ce que nous vivons, sommes et ressentons. L’instabilité, la non-maîtrise des événements, le changement, l’affliction, le manque de liberté, la peur de l’avenir, de souffrir, évadent notre esprit dans des interprétations, des faux-semblants, des scénarios catastrophes, des angoisses qui n’ont souvent pas lieu d’être.  Ne pas savoir où on va, ne pas connaître l’issue, subir un événement inattendu, l’inconnu…est oppressant, ce qui engendre le mal-être.

Le mal-être, qu’il soit symptomatique, psychique, physiologique, chronique (il peut être causé par un problème hormonal, existentiel, par une douleur affective, émotionnelle), ou autre, retranscrit nos angoisses, nos peurs, nos incertitudes. En travaillant sur nos états affectifs, pouvons-nous éviter le mal-être ? Par obligatoirement, puis le mal-être est aussi un mal nécessaire, il nous aide à identifier des sentiments, des ressentis, pour nous permettre de ne pas rester dans une situation inconfortable. Il faut que ce soit une alerte pour se dire stop je ne suis pas bien, je dois changer quelque chose. Mais quoi ? Là est toute la question ! La réponse se trouve en nous, personne ne peut savoir à la place de l’autre. Est-ce un changement dans notre vie, notre façon de penser, notre façon d’être, ou autre ? Une fois l’alerte établie, notre capacité à  être objectif, à réflechir, à agir, notre force d’esprit et moral, notre pragmatisme,  notre analyse, facilitent ou pas l’acceptation de ce que nous vivons ou voulons vivre. Ouvrir les yeux, et s’avouer les choses sont déjà un bon début. L’acceptation vient ensuite. Le mal-être doit être libéré et ne pas rester en nous, la seule manière de l’exorciser est d’agir (l’action est aussi dans la réflexion). Pour aller mieux il faut se rendre à l’évidence. Nous ne devons pas subir ce qu’il nous arrive en prétextant la fatalité ou l’impossibilité d’agir, mais trouver le courage, se dire qu’un mal peut aussi nous servir à évoluer. Ce sont autant d’expériences, de péripéties, d’épreuves que nous traversons, qui nous montrent le chemin. Aussi tristes et pénibles quelles soient, ces épreuves apprennent, à nous ensuite de choisir de vivre avec la douleur et de sombrer ou de faire de cette douleur, une force.

Combattre le mal être qui nous hante, qui nous empêche d’avancer et de vivre une vie conforme à nos aspirations, c’est avant tout prendre beaucoup de recul, trouver la force de nous remettre en question, avoir des projets, des buts, se sentir exister et se faire confiance. Evidemment, le doute existe, et il est source de conflit intérieur nous empêchant d’agir. Vais-je dans la bonne direction, fais-je le bon choix ? Comment savoir ? On ne sait qu’une fois que la décision a été prise, sauf si vous avez des dons de médiumnités. Suivre son intuition ou ce que le cœur nous dicte n’est pas infaillible, nous ne sommes certains de rien, sauf de ce que nous ne voulons plus, de ce qui nous fait souffrir ou nous a fait souffrir par le passé. Parfois nous pensons que nous serons mieux demain ou dans une autre situation, mais si nous ne sommes pas bien aujourd’hui pourquoi le serions-nous demain ? Demandons-nous si notre mal-être n’est pas conditionné par une vision négative de ce que nous vivons au moment où nous y pensons. Le changement ne résout rien. Avant de vouloir changer de vie en pensant que cela enlèvera notre mal-être, prenons-nous en main, car pour prendre des bonnes décisions, nous devons être en paix avec nous-même.

 

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